Assise sur le banc, elle posait ses rimes,
Musant le nez au vent, il promenait son chien
Les oiseaux dans les buis donnaient la pantomime
Le soleil s’épuisait à chauffer les terriens
Il l’aperçut enfin, penchée sur ses délires
Il lui cueillit des fleurs, amoureux de Peynet,
Son vieux chien le fit choir, la chute la fit rire
Il souriait penaud, de l’herbe plein le nez
Allongé à ses pieds, il disait des bêtises,
Qu’elle gobait, ravie, avec un air idiot
Il connaissait les mots qu’elles aiment qu’on dise
Ces mots enrubannés au doux parfum vieillot
Elle a quitté le banc, abandonné ses rimes
Le chien s’est échappé, effrayant les oiseaux
Les buis ont frissonné sous la caresse intime
Du soleil embrasant les nouveaux tourtereaux.
……
Je reviens sur le banc, pour retrouver mes rimes,
Les buis ont disparu au profit du béton
Les oiseaux se sont tus, les chiens font grise mine,
Leurs élans entravés sous un soleil bougon…
Musant le nez au vent, il promenait son chien
Les oiseaux dans les buis donnaient la pantomime
Le soleil s’épuisait à chauffer les terriens
Il l’aperçut enfin, penchée sur ses délires
Il lui cueillit des fleurs, amoureux de Peynet,
Son vieux chien le fit choir, la chute la fit rire
Il souriait penaud, de l’herbe plein le nez
Allongé à ses pieds, il disait des bêtises,
Qu’elle gobait, ravie, avec un air idiot
Il connaissait les mots qu’elles aiment qu’on dise
Ces mots enrubannés au doux parfum vieillot
Elle a quitté le banc, abandonné ses rimes
Le chien s’est échappé, effrayant les oiseaux
Les buis ont frissonné sous la caresse intime
Du soleil embrasant les nouveaux tourtereaux.
……
Je reviens sur le banc, pour retrouver mes rimes,
Les buis ont disparu au profit du béton
Les oiseaux se sont tus, les chiens font grise mine,
Leurs élans entravés sous un soleil bougon…